La Ligue 1 de Foot-pronos


Orange Team : Valenciennes
Sur Foot-Prono, les trois pronostiqueurs se tiennent en trente points, à dix places d’écart au maximum. Autant dire une broutille par rapport aux standards en vigueur sur le site ! A l’instar des valenciennois, ce qui illustre cette équipe, c’est donc avant tout un gros collectif dont il est difficile de ressortir une individualité, mais a contrario, il n’y a pas de boulet non plus. Audel (David13) paraît quand même se situer un poil a u-dessus de ses coéquipiers en termes de performance. Pujol (Lejeune) a été plus inconstant mais parfois décisif, à l’image de son parcours en coupe. Quand à Mater (Cécé), s’il prend son rôle de capitaine très au sérieux, il faut bien avouer que ce n’est probablement pas le meilleur joueur de l’équipe.

Brive Team : Olympique de Marseille
Certes, si les marseillais étaient champions à deux journées de la fin, les brivistes vont lutter jusqu’au dernier match de la dernière journée. Mais comment ne pas voir des similitudes entre ces deux équipes ? Un effectif stable, un rôle indiscutable de prétendant au titre comme tous les ans… Une certaine réputation de magouilleur, ajouteront les mauvaises langues : on se souvient presque autant du titre de champion de F-P remporté avec les arrondis au centième, que de celui remporté en 1993 par l’OM grâce à la valise enterrée chez Christophe Robert… Quoiqu’il en soit, ils auront fait une superbe saison en grande partie grâce à Niang (Dolu), meilleur buteur du championnat. S’il a beaucoup manqué durant la CAN, M’Bia (Fcbrugge) aura été un artisan dans l’ombre de ce succès. Longtemps décrié en première partie de saison, on le voyait partant au mercato, mais Ben Arfa (Freddy) aura finalement fait une deuxième saison convenable. Difficile d’en dire autant de Morientes (Stephie) qui est toujours la star des médias, mais sur qui le poids des années commence à peser.

Panther’s Team : FC Sochaux-Montbéliard
Englué dans ce que l’on pourrait appeler le « bas du milieu de tableau », on n’attendait de toute façon pas forcément beaucoup plus de cette équipe. Le maintien en poche, Dalmat (Franz), aux abonnés absents une bonne partie de la saison, semble enfin se réveiller avec quelques belles performances ces derniers temps. Mais le joueur qui a brillé de régularité est sans doute le taulier de l’équipe, Teddy Richert (Nanou) qui a montré un potentiel qui mérite mieux que son statut actuel. Perquis (Merlin l’enchanteur) a pour sa part alterné le très bon et le très mauvais, et son bilan final est donc mitigé. Même appréciation pour Bréchet (Tontonlolo), coupable de quelques fautes impardonnables pour un joueur expérimenté comme lui.

FDJ Galactique : Olympique lyonnais
Là aussi, la comparaison est évidente, et ce n’est pas pour rien que le capitaine FDJiste est régulièrement surnommé « Ginaulas ». Gros budget et effectif impressionnant sur le papier à l’appui, les deux équipes devait faire honneur à leur palmarès de ces dernières années et survoler les différentes compétitions où ils étaient engagés. On a malheureusement pu constater que Juninho (Yessine) n’a jamais été vraiment remplacé. Leur grosse deuxième moitié de saison devrait suffire à leur assurer une quatrième place, pas plus. Laurent (Makoun) n’est pas pour rien dans cet échec, lui qui avait si précieux à son arrivée s’est écroulé au cœur de l’hiver, au point d’être régulièrement sifflé par son propre public. Force est de reconnaître que Lloris (Ginola1) et Toulalan (Diablo) ont quand même bien tenu la baraque derrière, même si le deuxième a alterné le bon et le moyen. Mais c’était insuffisant pour une équipe qui attendait beaucoup plus de sa recrue Gomis (Fred), loin de retrouver son niveau d’avant son arrivée.

FDJ United : AS Saint-Etienne
A l’issue d’une saison qu’ils terminent une nouvelle fois en roue libre et loin des espérances initiales, les stéphanois passent une année de plus dans l’anonymat complet, par rapport à leur voisin lyonnais (voir ci-dessus). Si le fidèle Jérémie Janot (Basile) a une nouvelle fois sauvé les meubles à plusieurs reprises, il est bien l’un des seuls. Benalouane (PH7-53) est un joueur qui continue d’apprendre mais qui va devoir singulièrement hausser son niveau de jeu dans les saisons à venir, s’il est appelé à devenir un cadre de l’équipe. Quand à l’irrégulier Mirallas (Totof), il ne marquera certainement pas l’histoire du club. L’émergence du jeune Rivière (Anakin), auteur de jolies prestations depuis l’hiver dernier permet quand même d’être plus optimiste pour l’avenir.

Koh-Lantais : FC Lorient
Initialement candidats au maintien, on a très vite compris qu’ils allaient faire mieux que ça : comme souvent, ils ont révélé des jeunes joueurs prometteurs, le plus en vue étant bien sûr Gameiro (Tofinho), et le défi, comme tous les ans, sera enfin de réussir à les conserver pour pouvoir bâtir une équipe compétitive sur le long terme. On peut pour cela compter sur Koscielny (Adri), le capitaine qui est loin d’avoir effectué sa plus mauvaise saison. Peut-on en dire autant de Le Lan (Loic77) ? Pas sûr, il n’y a qu’un pas en faire pour dire qu’il a été le boulet de l’équipe… Quand à Amalfitano (Schtroumpf53) et Mvuemba (Yannou), ce sont des joueurs qui continuent d’apprendre à ce niveau, et que la prochaine saison soit dans la catégorie des espoirs pour l’avenir, soit dans celle des joueurs qui feront une carrière modeste dans des équipes de seconde zone…

Dallas Team : Lille OSC
Clairement le trouble-fête du championnat ! Après un début de saison relativement anonyme, ils sont restés réguliers et pourraient décrocher le Graal grâce à quelques coups d’éclat bien placés. S’ils y parviennent, ils le devront avant tout à Hazard (Ric55), qui confirme tout le bien qu’on pensait déjà de lui en début de saison et à qui tous les grands clubs font la cour ! De l’avis de beaucoup d’observateurs, il est difficile de dire qui de lui ou Niang mérite le titre de meilleur joueur de la saison… Mais un homme seul ne fait pas une équipe : Gervinho (Jonathan95) et Mavuba (Ray78) ont été de très bons coéquipiers. Le premier a fait quelques matchs exceptionnels au moment où son équipe en avait besoin, alors que le deuxième a été précieux et régulier, même si on pouvait attendre un peu plus de sa part au vu de la réputation qui le précédait…

Werewold Club : AS Monaco
Une fois de plus, voilà une équipe qui n’aura pas été en mesure d’assumer ses ambitions de début de saison. Pas si mal classée qu’on pourrait le croire, pourtant. Merci qui ? Merci Néné (Lulu) ! Malgré son patronyme qui en fait rire plus d’un, il aura fait partie des joueurs les plus en vue du championnat mais n’a jamais réussi à tirer ses partenaires vers le haut. Il faut dire qu’il y a un monde entre ce joueur bourré de talent et d’autres qui ont traversé la saison sans éclat, comme Puygrenier (Reno23) et Juan Pablo Pino (Titithebest). Le premier était visiblement branché sur courant alternatif et ne pouvait espérer mieux qu’un bilan moyen, alors que le deuxième pourrait voir sa place dans l’équipe menacée si celle-ci veut retrouver des ambitions pour la saison 2010-2011.

Werewolf B. : Le Mans UC 72
Un fiasco que personne n’avait vu venir. Que dire de plus ? Encourageant sur le papier, l’effectif n’a, dans son ensemble, pas montré qu’il méritait de garder sa place. Il y a des exceptions et Le Tallec (Loverboy) a bien figuré dans la compétition, comme il l’a encore prouvé pas plus tard que lors de cette 37ème journée. Mais c’est bien le seul. Ni Stromstad (Bud Weizer), ni Helstad (Elbert) n’avaient leurs places dans cette équipe. Au final, la relégation était inévitable, et si elle veut revenir sur le devant de la scène, la direction devra procéder à de gros chantiers la saison prochaine.

Les dés conneurs : Stade Rennais
Une saison de plus dans l’anonymat. Rennes clame tous les ans ses envies d’Europe, de premiers rôles, mais au final, a à nouveau déconné. Et comme c’est pas franchement les moins grandes gueules du championnat, on les aura à nouveau plus remarqué dans les médias sur le terrain ! L’exception ? Briand (Tal), bien sûr. Souvent moqué les saisons précédentes, la faute des prestations loin d’être à la hauteur de sa réputation, il a été le détonateur de son équipe, celui qui aurait pu lui faire franchir un cap supplémentaire avant, peut-être, d’exporter son talent ailleurs. Rod Fanni (Max Payne) est également un joueur qu’il faudra suivre dans les années à venir et peut-être même dès cet été en Afrique du Sud. A moins qu’ils n’y passent leurs vacances, on n’y croisera pas Mickael Pagis (Pit), pas plus que Jérôme Leroy (Duj). Les deux ont manqué d’endurance pour tenir toute la saison et devront se reprendre la saison prochaine, où ils vont devoir faire mentir leurs détracteurs qui pensent déjà que leurs meilleures années sont derrière eux…

Bidonboy’s Klube : Paris Saint-Germain
En voilà qui espéraient jouer les trouble-fêtes cette saison, avec un effectif intéressant en théorie, mais qui font une deuxième saison consécutive dans le ventre mou du championnat. Le temps où Claude Makelele (Nono) survolait les débats et était considéré comme l’un des meilleurs du monde à son poste paraît désormais bien loin. Il n’est désormais qu’un guerrier de plus dans cette équipe où aucun joueur ne s’est vraiment détaché du lot, et semble ressentir de plus en plus le poids des années. Continuera, continuera pas ? La question se pose tous les ans, mais comme d’habitude, il va probablement repartir pour un tour ! Ce serait une bonne nouvelle pour son équipe qui ne peut pas espérer grand-chose si Camara (9691) refait la même saison. Quand à Coupet (Bostero), il a semblé être proche de son meilleur niveau sur certains matchs, mais il a été éloigné des terrains trop longtemps pour que l’on puisse porter un jugement pertinent. La bonne nouvelle, c’est Armand (Psgmo), qui a réalisé sa meilleure saison depuis bien longtemps !

GoldM€mb€rs : AJ Auxerre
Les trouble-fêtes du championnat, sur qui personne n’aurait misé un kopek en début de saison (surtout en période de crise) ! Ils devraient accrocher selon toute logique un podium, et ont longtemps espéré pouvoir faire mieux encore. Les noms qui la composent faisaient pourtant bien rire les gros en août dernier. Pedretti (BebelOM) ? Il a démontré qu’il avait sa place dans une grande équipe, en réussissant sa meilleure saison, tout simplement. Sorin (derfi) ? Le gardien a été impeccable, serein et constant au fil de la saison et explosif lors d’un parcours en Coupe de France qui aurait mérité une meilleure issue. Quand à Berthod (Ctophe), on n’en a pas entendu parler, mais il a lui aussi été l’un des meilleurs à son poste. On peut en revanche être plus déçu par la saison de Mignot (Djoax), qui n’a conservé sa place qu’en raison de l’absence de concurrence. Enfin, je suis persuadé que vous ignoriez que Bourgeois (San Julio) évoluait dans cette équipe ?

Reds Dingues : Toulouse FC
Voici l’archétype de l’équipe dont on ne peut qualifier la saison ni de ratée, ni de réussie. Sans ambitions particulières en début d’année pour cette deuxième saison parmi l’élite, ils ont rapidement assuré leur maintien, ce qui n’était pas un exploit vu les boulets qu’il y a en fin de classement. Mais on a tout aussi vite compris qu’ils ne joueraient pas un grand rôle dans cette compétition. L’effectif était limité mais pouvait néanmoins compter sur un joueur de talent avec André-Pierre Gignac ($am25). Une formidable saison qui devrait lui offrir son billet pour la plus belle des compétitions internationales, où il sera sans doute un acteur majeur. Malheureusement, aucun de ses coéquipiers n’a été à son niveau, à l’image de Berson (Olivier25) ou Congré (Cyp10). Si les places de ces deux joueurs ne paraissent pas menacées pour la saison prochaine, il faudra recruter pour espérer garder leur meilleur joueur, sinon c’est la fin annoncée du club…

Team Radioshack : OGC Nice
La crise a eu lieu ! Le changement d’entraineur (ou de nom…) n’a pas eu l’effet escompté, et les niçois font partie des équipes les plus décevantes de la saison. Dans la morosité ambiante, seul Mounier (l’ami-cahouette) a réussi à surnager dans cette équipe, et ainsi à confirmer tout le potentiel qu’on lui prête. Il a d’ailleurs progressivement effacé Hellebuyck (Marley) qui pourrait coup être tenté de se refaire une santé dans une autre équipe aux ambitions moins élevées. Quand au duo de récupérateurs, constitué de Sablé (Jvpsg) et de Faé (Ronaline), il s’est parfois révélé très complémentaire lors de certaines rencontres, mais sur l’ensemble de la saison trop peu efficace pour faire franchir un palier au club. Club qui, à l’instar de quelques autres, aura surtout fait parler de lui dans les médias, critiquant régulièrement certaines méthodes utilisées par les autres équipes…

Punk California : Girondins de Bordeaux
Comment cette équipe, qui était plus qu’un sérieux concurrent au titre au mercato, a-t-elle pu s’écrouler à ce point en deuxième partie de saison ? Et si la première partie avait été un feu de paille ? Longtemps, elle n’a rien proposé en termes de jeu et s’est reposé sur l’incomparable talent de Gourcuff (Aloisio007). Le meneur de jeu a semblé marché sur l’eau jusqu’à décembre, mais s’est essoufflé ensuite, probablement fatigué par l’enchaînement des matchs auquel il n’était guère habitué les saisons précédentes. Il ne devrait pas faire long feu en Gironde. L’autre surprise, c’est Wendel (Sophia) : parmi les meilleurs passeurs de L1 à la trêve, il n’a depuis rien fait de transcendant, regardant tous ses concurrents le dépasser en même temps que ses chances de coupe du Monde s’envolaient. Son compatriote Jussié (Arno74) n’aura été qu’un joker occasionnel, sans surprise. Quand à ceux dont on attendait qu’ils soient les cadres de l’équipe, l’ancien lyonnais Alou Diarra (Pikmin) n’aura pas été flamboyant, mais il est malgré tout l’un des meilleurs de son équipe cette saison. Pour autant, le voir dans la liste de Domenech constituerait une sacrée surprise. Quand à l’ancien de l’équipe, Ramé (Travis), il n’aura été qu’un remplaçant de luxe, prêt à rempiler une saison mais qui va devoir remobiliser tous ces jeunes autour de lui.

Stones-New-Team : Montpellier
Une performance inattendue pour une équipe qui, sans faire de vagues, est venue progressivement se mêler à la lutte pour les premières places. Ils devront a priori se contenter d’un accessit, mais c’est déjà bien plus que ce qu’on espérait du côté de la Paillade. Un succès avant tout collectif dont il est difficile de ressortir un joueur, même si Aït-Fana (Xantox) n’aurait pas volé le titre de meilleur espoir du championnat, tellement il était inconnu du grand public en début de saison par rapport à tous ceux qui le précèdent. Même s’il n’a pas été le plus impressionnant sur le terrain, on peut penser que l’influence d’un joueur comme Dernis (Pako16) dans le vestiaire a eu son importance. Spahic (Mica3) n’est pas non plus le prochain ballon d’or, mais il fut l’auteur de performances constantes. Et même s’il n’est pas ici question de lui jeter la pierre, on peut se demander si Jourdren (Al93200) n’a pas coûté plus de points qu’il n’en a rapportés à son équipe !

Squadra Nutella : Boulogne-sur-mer
Certes un budget limité, ce qui est le lot de la plupart des nouveaux venus dans le championnat. Mais sur le papier, le maintien était un objectif atteignable, en particulier avec des joueurs comme Kapo (Grazou) : rodé aux joutes de la Ligue 1, il a d’ailleurs fait honneur à son statut, même s’il n’a pas retrouvé son niveau d’il y a quelques années. Si d’autres joueurs se sont battus autant que possible à l’image de Bedenik (Irenou), d’autres ont rapidement lâché prise, à l’image de Moussilou (Le Fantôme), auteur d’un gros début de saison avant de devenir transparent. Même topo pour Thil (Marycas), loin d’avoir justifié les espoirs suscités par sa venue. Quand à Ducatel (Joan Ignasi), il semblait se satisfaire de scores nuls qui ne risquaient pas de sauver son équipe…

Les Girondingues : Grenoble Foot 38
Ridicules très tôt dans la saison, les joueurs ont semblé abandonner. Il n’y a eu aucune réaction, là où beaucoup d’équipes auraient tenté de relancer la machine au mercato, de changer l’entraineur. On ne devrait pas les revoir en première division de sitôt…

Silver Fall Team : FC Metz
Après un parcours relativement éloigné des ambitions de juillet dernier, la machine semble repartie en cette fin de saison, sous l’impulsion d’un Wiltord (Bellabrina) qui tente de sauver ce qui peut l’être. Mais… peut-être est-ce un peu tard ?

Breizh Team : En Arrière Guingamp
Le National leur tend les bras…

Aloisio