Fallait pas rater le quart


Les huitièmes de finale avaient été placés sous le sceau des surprises. Seule une tête de série avait survécu, en la personne de Freddy. A l'exception du champion individuel en titre de Foot-prono et de Stephie, ce sont d'ailleurs ceux qui avaient fini deuxièmes de leur groupe qui s'étaient qualifiés. Le plateau des quarts restait pourtant relevé avec la présence des trois personnes à avoir jamais remporté le général de FP : Freddy, Nono et le Cauchois, ces deux derniers étant d'ailleurs opposés. Pour en finir avec les surprises, Aloisio était alors en tête du Challenge à l'issue de ces huitièmes de finale.

Allemagne-Argentine s'acheva sur un score nul : un partout, un résultat qui n'arrangeait aucun des quarts de finalistes : les rares pronostiqueurs à avoir osé tenter ce résultat n'étaient plus en course ni pour la CDM, ni pour le Challenge, à l'exception peut-être de Gandalf qui s'installait à une troisième place qu'il n'allait pas quitter. L'ouverture du score de Roberto Ayala aurait bien arrangé Bed, Nono, Fcbrugge et Nanou qui avaient tous choisi de faire confiance à la sélection de Pekerman, alors que leurs adversaires directs respectifs voyaient plutôt s'imposer les hommes de Klinsmann sur leur terrain. Certes les scores étaient donc de zéro partout à l'issue de ce premier match, mais comme nous allons le voir, tous ceux ayant choisis de faire confiance aux argentins allaient être éliminés à l'issue de ce tour. Décidément, pesait-il une malédiction sur les bleus et ciel ? Après avoir vu un Lehmann en état de grâce, on est en droit de le penser...

Le second quart de finale, qui opposait les italiens aux ukrainiens n'allaient rien apporter de nouveau : la sélection italienne allait s'imposer logiquement, sur un large score de trois buts à zéro, qu'aucun des huit hommes (sept et une gonzesse en fait) en course n'avait osé, probablement influencés par le manque de créativité et de réalisme des transalpins jusque-là. Statu quo donc, avec un score nul de deux partout dans chaque confrontation. Au général, celui-ci faisait provisoirement les affaires des quelques pronostiqueurs ayant misé le nul entre allemands et argentins en fin d'après-midi. Et dans une moindre mesure, celui d'Aloisio qui restait en tête du Challenge mais s'inquiétait déjà de ne pas avoir eu l'occasion de conforter sa première place devant Le jeune voire Gandalf...

Le retournement de situation allait d'ailleurs intervenir avec le match Angleterre-Portugal. Le jeune, brillant second jusque-là, allait chiper au brésilien sa première place grâce au pari osé, mais payant, que ce duel haché (et à chier) sur le terrain se terminerait aux tirs aux buts. Mais le principal bénéficiaire de cette issue peu évidente fut Freddy, qui avait lui aussi misé sur un tel scénario ! Cependant, la situation n'était pas pliée pour lui puisque Fcbrugge pouvait encore espérer un perfect sur les brésiliens. Seul Stephie, dont le prono sur ce France-Brésil était le même que celui de Bed (était-ce joué d'avance ?), était d'ores et déjà certain de se retrouver en demi-finale.

Un France-Brésil qui tourna comme chacun le sait à l'avantage des bleus, solides derrières à défaut d'être toujours inspirés devant, et surtout reposant sur un Zidane plus que jamais au sommet de son art. Notre belge, qui n'est pas le premier (ni le dernier ?) à tomber devant le nouveau cador de FP, pouvait nourrir des regrets, tandis que Psgben allait grâce à son perfect prendre l'avantage sur Nanou qui n'empochait que trois points sur ce match. Quand au Cauchois, il prouvait qu'à l'instar de Zizou, il avait encore de la ressource et entend bien finir sa dernière compétition en beauté. Nono avait en effet commis l'une de ses premières erreurs tactiques de la compétition en ne faisant pas confiance aux hommes de Raymond Domenech. Au général, le podium restait composé de Lejeune, Aloisio et Gandalf, talonnés par Nanou et Freddy. Le sixième, Ginola1, paraît déjà dispensé bien qu'il soit le seul à avoir misé une piécette sur un podium français et un Thierry Henry meilleur buteur au sein du Top 6...

La première demi-finale opposera donc Stephie au Cauchois. Un duel de vétérans donc, le premier entendant glaner enfin un titre majeur sur FP, le second voulant finir sa carrière en beauté. En face, la nouvelle génération, Freddy et Psgben, se livreront également un duel acharné pour une place en finale. Qui seront les deux finalistes ? Réponse dans quelques jours...

Anne Vilano nous livre en exclusivité son avis sur les quatre demi-finalistes, ainsi que les deux favoris du challenge :

Le Cauchois (15 octobre, Balance) : Saturne va lui permettre de faire parler son expérience. Mais Jupiter pourrait aussi le rappeler au poids des années et le faire manquer de fraîcheur à l'approche de ce grand rendez-vous. Bref, il est en balance...

Freddy (3 janvier, Capricorne) : le capricorne est un insecte xylophage de l'ordre des coléoptères, qui appartient à la famille des cérambycidés et surtout qui aime s'attaquer au bois. Pas de bol, Psgben n'est pas en bois. Mais la lune lui est favorable.

Stephie (22 janvier, Verseau 1er décan) : cette semaine la conjoncture favorable de Mercure protègera les verts sots. Nul doute que ce sac à puces est sot, mais à un âge avancé, est-il toujours vert ?

Psgben (12 février, Verseau 3ème décan) : la position de Vénus et Pluton est sans équivoque : ils se foutent de sa gueule, le trouvant trop inexpérimenté pour ce niveau de la compétition. Espérons qu'il fasse ses pronos au recto et pas au verso...

Pour Foot-Prono,

AloisioXXX.